La commune de Montcaret, forte de son histoire, présente un patrimoine important.
Outre sa Villa Gallo romaine mise au jour grâce aux efforts d'un enfant du pays Pierre Tauziac, Montcaret peut également s'enorgueillir d'une église reconstruite par des moines bénédictins à la fin du 11ème siècle en utilisant des pierres et des éléments de
la villa gallo romaine notamment quelques chapiteaux de l'époque mérovingienne.
Outre sa Villa Gallo romaine mise au jour grâce aux efforts d'un enfant du pays Pierre Tauziac, Montcaret peut également s'enorgueillir d'une église reconstruite par des moines bénédictins à la fin du 11ème siècle en utilisant des pierres et des éléments de la villa gallo romaine notamment quelques chapiteaux de l'époque mérovingienne.
L'église Saint Pierre a été consacrée par M.Gosselin de Parthenay, évêque de Bordeaux en 1080.
L'église subit les outrages des guerres de Cent Ans et des guerres de religion. Elle est désertée par ses derniers fidèles et "ouverte à tous les vents". Il faudra attendre 1858 et l'abbé Bergère pour que l'église reprenne son allure actuelle.
L'abbé Sabouret, après 10 ans d'efforts, lui donnera en 1947 son aspect intérieur actuel.
L’histoire du patrimoine de Montcaret ne peut s’écrire sans parler des Temples. Dès 1530, Montcaret devient un bastion de l’église réformée. Après la destruction de la citadelle de Montravel en 1622 (voir la page Historique), Louis XIII décide la fermeture de l’école protestante en 1685 et ordonne la destruction du Temple.
Après le rétablissement du culte protestant en 1803,Montcaret reprend son rôle de chef lieu du Consistoire et en 1817, le pasteur SCHLICK ouvre une souscription qui permet le rachat d’une maison de colon à l’Hirondelle qui sera transformée en Temple. Les travaux se poursuivront jusqu’en 1822. Le Temple actuel existe donc sous une forme presque inchangée depuis 190 ans.
N’oublions pas non plus la passerelle du chemin de fer dont les plans émanent de la Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans en Octobre 1871. Construite en 1873/1874 pour faciliter l’accès au Temple, elle mesure 8m60. Fermée à l’accès piétons en 2006 par arrêté municipal, elle a été restaurée et rendue à la circulation piétonne en Juin 2009.
Montcaret possède encore d’autres fleurons.
Ainsi, le pont sur le Lidoire datant de 1886 qui mesure 178mètres de longueur d’empierrement pour 6 mètres de large. Il relie la commune au village de Saint Cloud. Il aura coûté presque 48 000 francs de l’époque et nécessité quelques 120m3 de pierres, 70 m de bordures de trottoirs ainsi que 40m de caniveaux.
Le Château du Maret,
domaine privé, que certains écrivent « Marais ». Il existait déjà en 1723 puisqu’il était répertorié dans les documents d’imposition de l’époque. Le château du Maret a connu 6 propriétaires différents. Le domaine s’étendait sur 63ha dont 12ha consacrés à la vigne.
Le château de Fonroques,
manoir situé sur les hauteurs de Montcaret, au milieu des vignes est antérieur à 1629.
Il est resté propriété d’une même famille pendant 3 siècles. L’actuel propriétaire continue la tradition vinicole du domaine et accueille aussi des touristes dans des gîtes et des roulottes aménagées.
Le château de Montravel,
domaine privé, situé sur les hauteurs à l’ouest de Montcaret date du 19ème siècle. Il a été bâti sur les fondations du château de Nogaret tombé en ruine après sa vente en 1871.
Le parc du château qui fait face à l’entrée principale, se situe à l’emplacement de l’ancienne cité de Montravel détruite par les armées de Louis XIII en 1622. Une stèle implantée à proximité rappelle l’histoire de cette période et la fin dramatique du siège de la ville de Montravel.
Le petit patrimoine ne doit pas être oublié.
Ainsi, le puits de la Nine situé au hameau du Fauresourd. Il a été restauré en 2005 par le propriétaire actuel avec la participation de la Fondation du Patrimoine.
Avec ses pierres rejointoyées et sa couverture refaite selon la coutume en Sud Ouest, le puits de la Nine a retrouvé une deuxième jeunesse.
Ensuite le pigeonnier de la Kibola, domaine privé, illustre l’évolution de la société après la Révolution de 1789 puisque précédemment seuls les seigneurs hauts justiciers pouvaient posséder un pigeonnier.
Celui-ci pouvait recevoir jusqu’à 200 pigeons.